7 octobre 2011

Académie

Journée nationale d’action interprofessionnelle le mardi 11 octobre

Le gouvernement veut faire payer la crise et « la dette » aux salariés du public et du privé, c’est tout le sens des mesures injustes et inéquitables annoncées le 24 août dernier par le premier ministre. Dans notre secteur, nous payons déjà aujourd’hui un lourd tribut : gel du point d’indice alors que nous sommes les enseignants les moins payés des pays de l’OCDE et que notre salaire réel ne cesse de diminuer, dégradation de nos conditions de travail par les suppressions massives d’emplois, manque de considération et arbitraire généralisé de notre employeur à tous les niveaux hiérarchiques. C’est pour tout cela que les personnels ont massivement répondu à l’appel unitaire à la grève du 27 septembre initié par la FSU.

Le SNES, avec la FSU, a défendu l’idée d’une action unitaire forte le mardi 11 octobre en appelant tous les salariés du privé et du public à une grève interprofessionnelle unitaire. Malheureusement les confédérations, avec pourtant une analyse commune de la situation et de l’ampleur des attaques, n’ont pas réussi à se mettre d’accord pour une nouvelle grève unitaire.

Il n’est pour autant pas question de rester l’arme au pied : dans ces conditions, le SNES, avec la FSU, appelle les personnels à participer aux différents rassemblements et manifestations qui seront organisés dans nos deux départements.

Toulon

manifestation à 10h place de la Liberté et rassemblement à 12h place Besagne (en face de la trésorerie) à l’appel de la FSU, de la CGT, de la CFDT, de l’UNSA et de Solidaires

Draguignan

manifestation à 10h30 devant la sous-préfecture à l’appel de l’union locale CGT et de la section locale FSU

Nice

manifestation à 10h place Garibaldi à l’appel de la CGT, de la FSU et de l’UNSA, rassemblement à 12h place Masséna à l’appel de la CGT, de la FSU, de la CFDT et de l’UNSA

Pour sa part, le SNES continuera à prendre ses responsabilités en proposant aux autres organisations des actions unitaires tant au niveau de l’éducation qu’au niveau interprofessionnel. Ce qui ne saurait tarder : les semaines à venir seront marquées par le début du débat parlementaire sur le budget 2012 d’ores et déjà présenté comme un budget d’austérité (6 550 postes dans le second degré, - 400 postes d’administratifs). Nous ne devrons pas manquer l’occasion de mener tous ensemble et dans l’unité les actions qui s’imposent face aux agressions.

Richard Ghis, secrétaire général.