Les fédérations de l’éducation nationale dénoncent une politique gouvernementale qui va à l’encontre de la réussite de tous les jeunes.

Avec 11200 suppressionsde postes à la rentrée 2008, s’ajoutant aux milliers de suppressions de ces
dernières années et au chômage croissant des précaires, une nouvelle étape est
franchie dans la dégradation du service public d’éducation.

La formule du premier Ministre annonçant « Moins de services, moins de personnels, moinsd’Etat » va se traduire par des régressions inacceptables tant pour les élèves et les jeunes que pour les personnels.

Les conditions d’encadrement et d’enseignement vont atteindre un point critique.
Les écoles, les établissements et les services les plus fragiles verront leurs difficultés accrues, les inégalités s’accentueront.

L’offre de formation sera réduite, l’objectif de la réussite de tous les élèves compromis.

Les personnels verront leurs conditions de travail se détériorer davantage. La précarité s’accentuera encore. Le pouvoir d’achat continuera de se dégrader et les
garanties statutaires sont menacées.

Face à cette politique, les fédérations FAEN, FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT, UNSA
Education estiment que l’heure est venue d’une riposte d’envergure pour obtenir
un nouveau budget et donner un nouvel élan au système éducatif.

Le SNES et la FSU appellent les personnels à participer massivement à la grève et aux manifestations du 20 novembre dans le cadre de l’action Fonction publique pour défendre le pouvoir d’achat des actifs et des retraitrés, l’emploi public et les retraites.

Elles les appellent également à poursuivre et amplifier la campagne d’opinion lancée par 17 syndicats et associations en faisant largement signer la pétition « Améliorer la réussite scolaire de tous les jeunes, il n’y a rien de plus urgent », en faisant voter la motion, en distribuant le tract commun et en
saisissant toutes les occasions pour gagner la bataille de l’opinion.