Le 14 février 2007, en application des décisions prises dans l’Assemblée générale de la section départementale des retraités Snes-fsu du Var (32 présents), le collectif qui anime le S1 décidait d’interpeller les représentants des candidats aux élections présidentielles sur les problèmes concernant les retraités.

Un argumentaire était rédigé collectivement et devait servir de guide aux audiences obtenues. Seuls deux délégués nous ont reçu ce qui montre du S1 SNES retraités Var.

Nous savons par l’étude des sites que les candidats anti-libéraux sont proches de nos revendications (60 ans, abandon de la réforme Fillon et retour à l’ancien système favorable aux fonctionnaires 37,5 annuités). Nous avons peut-être mal cherché mais nous n’avons rien trouvé dans
leurs programmes sur la péréquation et l’assimilation.
Supprimées par la Loi Fillon, elles sont exceptionnellement maintenues pour les instituteurs qui deviendront tous professeurs des écoles retraités au départ à la retraite du dernier instituteur.

En revanche, François Bayrou ne cache pas son intention de faire disparaître toutes les retraites particulières et de
les aligner dans une grande négociation avec celles du secteur privé. Les enseignants devraient s’en méfier.

Conformément à nos mandats, vous serez juges des réponses qui nous ont été faites

Les retraités varois du Snes et du Snep interpellent les candidats

Le vieillissement de la population est souvent considéré comme une menace pour nos régimes de retraites mais qui va s’en plaindre et est prêt à mourir à 60 ans, pour diminuer le vieillissement de la population ?

La loi votée en 2003 a détruit les principes essentiels du Code des Pensions auquel nous étions très attachés. De plus, les nouveaux retraités sont pénalisés (système de décotes, prise en compte des enfants...) ce qui va provoquer rapidement une baisse des pensions, notamment pour les plus défavorisés, c’est pourquoi nous pensons que les dispositions concernant toutes les retraites doivent être débattues dans le cadre d’une réelle négociation, c’est à dire l’ouverture d’un véritable débat social et citoyen sur la base d’autres choix incluant le principe de répartition.

  • Nous demandons de nouvelles règles de prise en compte des enfants. Les femmes fonctionnaires sont particulièrement pénalisées par les nouvelles dispositions de la loi du 21 août 2003. Nous demandons le rétablissement de la bonification d’un an par enfant pour toutes les femmes quelle que soit la date à laquelle elles ont eu leurs enfants, les ont adoptés ou élevé, y compris avant leur recrutement dans la Fonction publique. Il faudra accorder les mêmes droits pour les hommes ayant élevé seuls leurs enfants.
    Nous réaffirmons notre attachement au départ anticipé à la retraite pour les parents de trois enfants, sans condition d’interruption d’activité.
  • Nous demandons la suppression du système de décote.
  • La prise en compte des années d’études.
  • Retour au code des pensions(péréquation des traitements civils et militaires avec les pensions ; principe d’assimilation des retraités)
  • Des mécanismes de calcul des pensions garantissant une retraite à taux plein (75% du dernier salaire) à soixante ans, sur une base de 2% minimum par annuité.

La section des retraités FSU du Var estime qu’une vraie réforme est possible par une priorité absolue à la politique de l’emploi non précaire, et par une plus juste redistribution de la richesse nationale qui s’accroît chaque année (2,3% en 2006) pour une augmentation des pensions de 1,8% et des salaires de fonctionnaires de 0,5%.
Ces vingt dernières années, le pouvoir d’achat du point d’indice a perdu 20% de sa valeur détériorant d’autant les traitements des fonctionnaires !

Les mécanismes prévus par la loi du 21 août 2003 font l’impasse sur les pertes de revenus accumulées depuis plusieurs années et ne garantissent pas le maintien du pouvoir d’achat.

La revalorisation des basses pensions doit s’effectuer par la revalorisation du point d’indice selon le principe du traitement continué.

Concernant l’accès aux maisons de retraite ainsi que l’Aide Personnalisée à la Personne nous constatons que les réformes qui visent à réduire le niveau de vie des retraités permettent de moins en moins à ces derniers de financer leur séjour en maison de retraites. Nous demandons par conséquent que les frais de séjour soient plafonnés en fonction des pensions des intéressés et que le financement soit assuré par la Sécurité Sociale. L’avancée en âge conduit à la perte d’autonomie partielle ou totale. Nous demandons une égalité de traitement pour tous, dans le cadre d’un service public national « personnes âgées ». La qualité des soins et services nécessite une formation spécifique aux métiers du grand âge. Alors que le Ministère se dirige vers une assurance dépendance qui créera encore plus d’inégalités et d’injustice, nous revendiquons la prise en charge de la dépendance et son financement au sein de la Sécurité Sociale et non dans le cadre de la Caisse de Solidarité pour l’Autonomie qui déconnecte ces personnes de l’ensemble de la société.

Le vieillissement de la population est souvent considéré comme une menace pour nos régimes de retraites mais qui va s’en plaindre et est prêt à mourir à 60 ans, pour diminuer le vieillissement de la population ?

Dans ce contexte du problème des retraites, on cite des chiffres qui font peur, en particulier après la publication du dernier rapport du Conseil d’Orientation des retraites (janvier 2007) : en 2050 le trou du financement représenterait 1,7 % du P.I.B. soit 30 milliards € actuels. La somme paraît astronomique, d’autant plus si l’on ajoute que les retraites coûteront en 2050, 14,6% du PIB alors qu’elles n’en coûtaient que 12,6% en 2003.

Pourtant il n’y a aucune raison de s’affoler, en particulier si l’on regarde vers le passé pour en tirer quelques enseignements. Le rapport Charpin publié en 1999, évaluait jusqu’à 17,5 % du PIB le besoin de financement des retraites en 2040 et à 15,8% du PIB dans le meilleur des cas. Dans son rapport de mars 2006 le COR estimait ce besoin en 2050 à 16% du PIB et donc à 14,6% aujourd’hui du fait de nouvelles projections de la population de l’INSEE, qui revoient à la hausse la population active et à la baisse les gains d’espérance de vie des femmes.

Il faudrait donc, finalement, de 2003 à 2050 trouver 1,8% de PIB pour équilibrer le paiement des retraites, alors qu’il en fallait 5,7% dans le cadre de l’hypothèse la plus pessimiste(17,5-12,8 = 5,7).

Curieusement les nombreux commentateurs ne semblent pas se réjouir que les besoins de financement des retraites soient révisés à la baisse !
(presque moins de 50%)( COR 2006/2003 16-12,8=3,2 ;Cor 2007/2003 14,6-12,8 = 1,8).

projection 2040 projection 2050
%PIB en 2003 % PIB en 2040 % PIB en 2050 déficit prévu % PIB
rapport Charpin 1999 12,8 17,5 -4,7
COR mars 2006 12,8 16 -3,2
COR janvier 2007 12,8 14,6 -1,8

Ils insistent plutôt sur les sacrifices encore et toujours nécessaires comme si notre pays était incapable de financer les retraites.

Pourquoi n’y a-t-il pas un réel problème de financement ? Pourquoi sommes-nous parfaitement en droit de revendiquer l’abrogation des décrets Balladur, Veil et de la Loi Fillon (retraite) ? Pourquoi pouvons nous légitimement demander pour les travailleurs, le retour à la retraite à 60ans à taux plein, avec 37,5 années de cotisation ?
Simplement parce que la société française et donc nous-mêmes, avons fait par le passé un effort beaucoup plus grand : De 1960 à 2000, le coût des retraites a grimpé de 5 à 12% du PIB soit donc de 7%. L’effort à fournir de 2003 à 2050 est donc le quart de ce que nous avons fait dans une période de durée similaire !
Que l’on sache, de 1960 à 2000, la France n’est pas devenue un pays sous-développé, d’autant plus que nous avons durant cette période augmenté les congés payés de 3 à 5 semaines, baissé l’âge de la retraite de 65 à 60 ans et la durée légale du travail de plus de 40 heures à 35 heures.

S’il faut trouver de nouvelles sources de financement, nous proposons de faire revenir le partage du curseur de la valeur ajoutée vers les salaires plutôt que vers les profits contrairement à ce qui se passe depuis plus de 25 ans. La masse salariale a perdu 10% du PIB soit environ 170 milliards € à comparer aux 30 milliards € qui seront nécessaires en 2050 pour équilibrer le régime des retraites (selon le rapport du COR de janvier 2007).

Audience le lundi 26 mars 2007 auprès du secrétaire fédéral du PS varois, Robert Alfonsi (vice président du Conseil Régional).

La délégation était composée de Dina Marcellesi, JP Andrau pour le Snes et de Jacques Sihol pour le SNEP.

JP Andrau a présenté rapidement les grands thèmes revendicatifs de la fiche argumentaire.
Les retraités que nous représentons sont du cadre A et du cadre B de la Fonction publique, même si le problème des petites retraites se pose pour nos Atos.
Réforme Fillon catastrophique pour les femmes abandon du décompte pour enfant, maintenu dans des conditions compliquées mauvaise prise en compte des carrières interrompues pour élever les enfants.
Nos revendications découlent de ces constatations : prises en compte des enfants, abandon de la décôte, retour au point d’indice et lien avec les actifs.( péréquation des traitements civils, assimilation des retraités). Retour au code des pensions avec l’application des principe de péréquations et d’assimilation.
Dina a insisté sur la situation des femmes et Jacques sur les problèmes de fatigues des enseignants en fin de carrière avec les reconversions et les aménagements que cela nécessiterait.

Pour le PS et Ségolène Royal, Robert Alfonsi nous a assuré que l’éducation redeviendrait une priorité et que des négociations sur les retraites seront ouvertes dès que la candidate socialiste sera élue avec les syndicats, le patronat sous l’arbitrage de l’Etat pour remettre à plat la loi Fillon, que l’accord de la CFDT pour cette loi compliquerait la tâche du gouvernement. Il souhaite un syndicalisme plus majoritaire capable de faire un état des lieux et de négocier des avancées. Il assure que la candidate sera particulièrement sensible au sort des femmes et de leur retraite ainsi qu’à la pénibilité des métiers.
Sur ce dernier point lui faisons remarquer que l’aménagement des services des enseignants en fin de carrière est une nécessité qui n’a jamais vraiment été ni étudiée ni réalisée.( Nous avons oublié de lui rappeler que le retour à l’ancienne CPA serait bien utile).
Nous lui laissons notre argumentaire après avoir rapidement expliqué que l’effort du maintien des retraites ne serait pas aussi lourd que le C.O.R. l’avait annoncé avec amélioration de la démographie et la petite baisse d’espérance de vie des femmes.
Nous parlons aussi des problèmes d’APA, il est conscient de leur gravité et des difficultés de leur financement, il ne donne pas de précisions sur la cinquième caisse pour la financer.

Audience le mercredi le 28 mars auprès de M. GIRAN (député UMP).

la délégation était composée de Jean de CARLO, Serge et Christiane VINCENTS (SNES)

L’audience a duré 25 minutes environ.

Lorsqu’en ouverture Jean demande à M. GIRAN si il est au courant du dossier, il répond « pas vraiment, pas en profondeur » ...

Ce que nous avons dit :

  • Nous sommes représentatifs non seulement des retraités du SNES et d’une certaine manière de tous les retraités de la FSU. La sous-représentation de la FSU au niveau du CSFP est un véritable « déni de démocratie » (sic).
  • Nous avons regretté les expressions méprisantes du ministre R. DUTREIL à propos des retraités et les mensonges d’un autre ministre quant au revenu du professeur certifié (les 4 100 € ...) ; ce sont toutes ces manœuvres qui conduisent à ce qu’aujourd’hui il soit de bon ton dans la Nation de médire des enseignants ;
  • Brièvement nous avons rappelé l’historique des dernières réformes des régimes de retraite (votées par M. GIRAN) : Balladur (1993) -> Fillon (2003) et leur conséquences :
  • La loi Fillon est particulièrement pénalisante pour les femmes (temps partiels imposés par le manque de place en crèche, système de décote...) ce qui est en contradiction avec l’objectif affiché par ailleurs d’une égalité homme / femme ; au delà des femmes, ce sont toutes les familles qui sont perturbées.
  • Vu l’augmentation de l’âge d’entrée dans la profession (lié à la durée de formation), le problème des fins de carrières risque de se poser de façon aiguë.
  • Nous avons fait remarquer qu’un certain nombre de contrevérités sur les retraites et les retraités devaient être dénoncées :
  • Les retraités de la FP ne sont pas des privilégiés, leur pension n’est que le reversement de retenues sur salaire durant leur « vie active » ; la modification en cours de carrière du mode de calcul des pensions n’est pas une démarche acceptable ;
  • Le taux retraités/actifs a été surévalué en 2003 ; le non-remplacement d’un poste sur deux conduira inéluctablement à une augmentation du chômage - particulièrement des jeunes - et participera à une détérioration des comptes ;
  • Le prix à payer pour un maintien du niveau des pensions est à évaluer en rapport avec le PIB ;
  • La baisse du pouvoir d’achat des pensions aura une influence sur la vie sociale (rôle des retraités dans les associations ...) ; le coût des maisons de retraites les rendent inaccessibles à la plupart des enseignants. (Question posée : « savez-vous quel est le montant de la pension d’un retraité HC dernier échelon ? » Réponse : « non ».)

Nos demandes :

  • Retour au code des pensions ;
  • Mettre fin au déni de démocratie qui fait que la fédération et le syndicat les plus représentatifs sont sous-représentés dans certaines instances officielles.

Réponses de M. GIRAN :

Bien entendu il est au courant de tout cela étant lui-même enseignant ... (nous n’avons pas eu l’audace de lui rappeler que nous ne touchions pas l’indemnité parlementaire) ;

Pour lui l’amélioration de la fonction enseignante doit reposer sur trois points :

  • L’augmentation de la rémunération des enseignants - moins de profs mais mieux payés - et rémunération « au mérite » et en fonction de la difficulté du travail (prime ZEP à revaloriser) ; (nous lui laissons la responsabilité de cette position qui n’est pas tout-à-fait la nôtre) ;
  • L’amélioration du « statut social de l’enseignant » ;
  • La possibilité de « passerelles » entre le monde de l’enseignement et ... ben ma fois c’est un peu vague : il parle par exemple de délégué à la culture (mieux considéré qu’un professeur) auprès de mairies et n’exclut pas non plus des fonctions dans le privé ;
    Quant aux problèmes spécifiques des retraités ... ben ma foi, tout n’est pas possible ... il faut penser la société dans son ensemble ...

En ce qui concerne la formation des enseignants, il nous informe que son candidat (Sarkozy) est favorable au retour des IPES, cela permettrait une entrée dans la carrière moins tardive.

Jean a remis à M. GIRAN un dossier (12 fiches sur les argumentations fausses sur les retraites, tableau de pourcentages obtenus par les différentes fédérations au CSFP et nombre de sièges, Point-Retraités du SNES-06).

Dernière remarque pour le plaisir : M. GIRAN regrette que G. Aschiéri soit « contre tout » (sic) et trouve que la CFDT est beaucoup plus « compréhensive » (re-sic)... on ne lui fait pas dire !

Audience le mercredi 23 Mai 2007 auprès de Alain Bolla et Roland De Ubeda candidats aux législatives présentés par une partie du collectif anti-libéral et soutenus par le PCF

la délégation était composée de Jean Pierre Andrau, Sylvie Laffargue et Louis Jean Véran.

Ils s’appuient sur les 125 propositions du collectif et sur le programme du PCF.
L’échange détendu mais sérieux, marqué par une écoute réciproque, a débordé largement les problèmes de l’Education Nationale et de la Fonction publique tant il est vrai que la dissociation actifs-retraités fausse les perspectives.

Nos considérations sur le code des pensions, l’indexation, la situation faite aux femmes sont « sans surprise » pour Alain Bolla et Roland DeUbeda qui nous citent d’autres catégories confrontées à des problèmes identiques (ex/ France Télécom) où certaines retraites sont inférieures à 914 Euros par mois.

Il faut balayer devant sa porte et se souvenir que notre système de retraite issu des délibérations du Conseil National de la Résistance en 1944-1945 a commencé à être malmené par le Livre Blanc de Michel Rocard, que c’est la Loi Balladur qui a engagé le décrochage en 1998, sans que les réactions des salariés et de leurs organisations syndicales soient à la hauteur des enjeux , et que la Loi Fillon en août 2003 a « terminé le travail ». Malgré un mois de grèves dans l’Education Nationale.
Louis Jean Véran rappelle que la terminologie a son importance notre pension n’est pas une retraite mais un traitement « continué ».

Alain Bolla fait le parallèle avec EDF « patron » qui prend encore en charge le versement des retraites avec un décrochage important. Depuis au moins quinze ans, on constate une dégradation important tant du niveau de vie que du système de solidarité. Les antilibéraux affirment qu’il faut continuer à penser en termes de solidarité intergénérationnelle tandis que les gouvernements nous serinent qu’il faut aller vers un système de retraites par capitalisation pour prétendent-ils mieux répartir les efforts de solidarité !

Dans le privé, l’intéressement, devenu obligatoire et dont le montant est bloqué pour cinq ans n’est pas assujetti aux prélèvements pour les retraites et participe cependant à l’augmentation des revenus du travail !
Les deux candidats s’engagent à demander l’abrogation des lois Balladur-Fillon et des mesures qui les accompagnent.

Nous insistons sur notre rejet du nivellement sur le bas imposé par Fillon. Il faut revenir à une situation qui permette d’assurer tous les financements : retraites, maladies mais aussi solidarité !
Concernant notre revendication de retraite à 60 ans à taux plein (75% du dernier salaire pour 37,5 annuités sur une base de 2% minimum par annuité et la prise en compte des années d’études) les deux candidats sont d’accord mais pensent « plus large ». La question de l’ouverture des droits doit être revue et élargie : dès 18 ans et/ou les débuts de l’apprentissage le cas échéant.

Un service public de l’emploi, géré par l’Etat doit être mis en place qui applique la solidarité intergénérationnelle. Les annuités comptabilisées à partir de 18 ans, se montent à 42 pour ceux qui arrivent à 60 ans. Le fonctionnement des caisses étant basé sur 37,5 annuités, les cotisations continueront à être versées au delà de 37,5 ce qui permettra de financer les cotisations de ceux qui continuent à étudier au delà de 18 ans. Ceci doit s’inscrire dans une politique dynamique de création d’emplois. Les deux candidats sont d’accord avec nous sur le nombre insuffisant de maisons de retraite et sur leur cherté, il faut une retraite au dessus de 2000 euros par mois pour pouvoir y être accueilli sans engager son patrimoine !

Sur l’APA, allocation personnes agées, les candidats sont favorables à la création d’une cinquième branche de la Sécurité sociale.
Ils soulignent les effets pervers de la décentralisation qui font que le montant de l’APA varie selon la richesse ou la pauvreté des départements chargés de la gérer ; On doit pouvoir être aidé, accueilli et soigné partout de la même manière en France (principe constitutionnel d’égalité) !
Quant aux maisons de retraites, l’état déficient laisse le champ presque totalement libre au privé.

Nous sommes en accord pour affirmer que la longévité accrue est une richesse pour le pays et l’effort qui est demandé à la Nation sur la base de nos revendications n’est pas aussi considérable que ce que les experts-Télé racontent. Les français ont réalisé d’énormes gains de productivité, de rentabilité. Il faut réformer l’assiette de l’impôt en se concentrant plus sur les profits que sur les salaires, plus sur les gains financiers que sur les industries de main d’œuvre. Aucun salaire brut ne devrait être au dessous de 1.500 euros mensuels. Alain Bolla nous indique ensuite les grandes lignes du Service public de l’emploi et des droits nouveaux des travailleurs des secteurs publics et privés ; capable d’assurer sécurité, emploi et formation pour les travailleurs et flexibilité pour les entreprises.

Le Service public de l’emploi embauche et met les salariés à la disposition des entreprises qui en ont besoin, il accueille les salariés dont l’entreprise n’a plus besoin et assure leur reconversion par la formation. Un système plus solidaire, capable de conserver les droits des salariés et d’éviter les gâchis de l’actuelle formation professionnelle très coûteuse et trop souvent inefficace. Ce système est très différent de la flexi-sécurité admirée par la droite car il permet aux salariés de faire face en se formant aux évolutions techniques et technologiques.
Les candidats partagent nos analyses et nos demandes concernant les financements : retraites maladie et solidarité.

Vous conclurez vous-même, quant à nous nous sortons de ces audiences convaincus de la nécessité d’accroître la pression syndicale par des mobilisations de masse beaucoup plus fortes que celles que nous avons commencé à mettre en œuvre. Il y a dans le Var à ce jour selon les statistiques officielles du Ministère de la Fonction Publique 100 000 retraités de la Fonction Publique (des trois, d’Etat, des collectivités territoriale et hospitalière) avec la FGR-FP nos perspectives de rassemblement et de mobilisations sont immenses. A nous de savoir les faire fructifier et aboutir.