La plus grande vigilance et la plus grande réactivité s’impose à nous dès la rentrée de janvier sur les problèmes de remplacement. Le rectorat de Nice est prêt à faire n’importe quoi : recours systématique à la vacation, fin de la continuité pédagogique sur une même suppléance, refus de prolonger les contrats en cours...

Le rectorat de Nice s’est fait épingler par le ministère dans le cadre de leur « dialogue » courant octobre au sujet de ses mauvais résultats sur le remplacement. En clair le recteur aurait trop dépensé et recruté trop de contractuels pour assurer les remplacements. Pour tous ceux qui suivent un peu l’évolution des dotations de notre académie la chose n’est pas surprenante puisque nous manquons cruellement d’enseignants titulaires. Rappelons que près de 70% des TZR ont été affectés avant le 1er septembre sur des moyens provisoires ou des postes restés vacants !

Nous avons été alertés par plusieurs collègues sur la manière dont le recteur envisageait de les traiter : votre contrat se termine mais la suppléance elle se prolonge donc on vous passe en vacations !!!
Nous sommes intervenus très fermement lors du CTPA du mois de novembre et le recteur s’est publiquement engagé à maintenir ces collègues sous « statut » de contractuel.
Mais voilà, l’engagement n’est pas tenu. Le recteur continue d’obliger ces collègues à accepter le passage en vacation au mépris des promesses faites devant les représentants des personnels, ce qui npous a contraints à de nombreuses interventions.

Soyons dès la rentrée collectivement vigilants pour obliger ce patron à respecter sa parole : contactez les sections départementales et la section académique au moindre problème de remplacement, intervenez localement avec les parents d’élèves pour empêcher toute dégradation des conditions de travail des collègues et s’assurer de la continuité pédagogique.
Ce patron là semble capable de tout, mais s’il faut ressortir les tentes de la honte et le barbecue de la colère nous serons aux côtés des collègues maltraités et nous l’obligerons à avoir un comportement et une éthique compatible avec le bon fonctionnement du service public d’éducation.

Richard GHIS