LE SECOND DEGRÉ DANS LA TOURMENTE
Rarement un gouvernement n’aura mené contre le second degré autant d’attaques. Le débat éducatif est ramené aux années 1989 et aux errements d’un célèbre ministre en 1999.
Les projets ministériels en cours sur la réforme du collège, sur la circulaire d’application du décret du 20 août 2014 sur nos O.R.S., sur le décret I.M.P., sont porteurs de régressions et constituent un dynamitage du second degré tel que nous le portons.
Ces projets remettent en cause la structure disciplinaire du second degré à laquelle nous sommes attachés.
Ces réformes accentuent l’autonomie des chefs d’établissements en renvoyant au local l’organisation des enseignements. Cela revient à installer une dérèglementation, source d’inégalités scolaires, de nature à stopper pour longtemps la poursuite de la démocratisation des années 80.
C’est la négation de notre liberté pédagogique qui est en question avec l’instauration d’une véritable hiérarchie intermédiaire.
Dans le SNES-FSU et dans la FSU, nous sommes porteurs d’une autre vision de nos métiers et de l’avenir du second degré.
Informer, mener le débat, imposer d’autres propositions pour le collège et pour nos métiers, tel est le projet du SNES-FSU, syndicat majoritaire de la profession. Pour y contribuer, le SNES-FSU Académie de Nice a pris la décision de convoquer un
congrès d’étude le lundi 18 mai au C.I.V. de Valbonne - 06
Il s’agit de mener largement le débat, de mobiliser pour une véritable transformation du collège, capable de répondre aux besoins de la jeunesse.
Il est de la responsabilité de chaque section d’établissement, de chaque syndiqué, de prendre part à ce débat. Le SNES-FSU Académie de Nice appelle les sections d’établissement à se réunir avant le congrès, à débattre largement et à porter leurs analyses au congrès.
Alain Galan
Secrétaire général du SNES-FSU Académie de Nice