Compte-rendu du groupe de travail du mardi 9 septembre :
Les organisations syndicales ont participé à un groupe de travail ce mardi 9 septembre au rectorat. A l’ordre du jour : la détermination de la part variable de la prime Rep+.
Rappelons que la prime Rep+ est un élément indemnitaire constitué d’une part fixe (5 114 € brut pour les personnels d’enseignement, d’éducation et psyen) et d’une part modulable. C’est de cette part, au montant plus réduit que la part fixe, dont il a été question. Les trois montants possibles sont 234 € ; 421 € et 702 €.
Le secrétaire général du rectorat a présenté les indicateurs (cf doc 1 ci-dessous) pris en compte pour aboutir à un classement des six collèges tête des réseaux Rep+ :
- le pourcentage d’élèves concernés par Devoir faits hors 6e
- celui d’élèves concernés par des Cordées en 4e et en 3e
- celui d’élèves concernés par un projet de mobilité internationale
- l’IVAC (note moyenne à l’écrit du DNB)
- le pourcentage d’élèves concernés par le dispositif Vacances apprenantes
- le nombre d’ateliers OPRE.
Dans chaque critère, les établissements sont classés du « meilleur » qui a 1 point au « moins bon » qui en a 6. La somme des notes permet de classer les collèges : le « meilleur » étant celui qui a la somme la plus petite (cf doc 2 ci-dessous).
Les numéros 1 et 2 verront leurs personnels bénéficier de la part variable la plus haute. Les numéros 3 et 4 de l’intermédiaire et les numéros 5 et 6 de la moins importante.
Nous avons souligné que certains indicateurs étaient discutables. Cette recherche de critères chiffrés, visant une objectivité dans la prise de décision, nous apparaît comme un habillage d’une mise en concurrence des réseaux et des personnels.
D’ailleurs, les réponses rectorales ont clairement montré que, même si l’intention initiale n’était pas de mettre en concurrence les établissements, si cela y aboutissait … cela ne posait aucun souci à l’administration, y compris si cela dirigeait les projets d’établissement !
En Education Prioritaire comme ailleurs, nous continuerons à réaffirmer notre opposition aux dispositifs mettant les collègues en concurrence, aux hiérarchies intermédiaires et au recrutement abusif sur des postes à profil.