Le ministre a parlé : la rentrée des classes commencera le 11 mai, mais pas pour tout le monde, pas partout enfin peut être... Toujours le grand flou...
La FSU a éxigé des assurances pour que la rentrée ne soit pas synonyme de déclenchement de la seconde vague épidémiologique, que l’on craint de subir comme dans certains pays de la zone asiatique :
des assurances sur les conditions d’encadrement, les conditions sanitaires, sur la protection des élèves et des adultes des établissements.
Si le flou règne sur les éléments, certains établissements, eux, commencent à inventer des choses, voulant mettre en place des protocoles, plus ou moins bons, ou mauvais mais surtout tous différents.
La FSU a obtenu un CHSCTA le jeudi 30 avril à 15h pour mettre au clair tous ces points et faire en sorte que, par méconnaissances ou incompétences sanitaires, certains établissements ne mettent en « danger » l’ensemble de la communauté scolaire.
Des règles claires doivent être définies pour tout le monde pour que chacun ait la garantie sanitaire à laquelle il a le droit, et non pas des règles locales, assujetties à des pressions ou des injonctions de la part des chefs d’établissement.
Nous vous tiendrons au courant des mesures à mettre en place dans tous les établissements, mais en attendant, rappelons nous que ces mesures doivent être les mèmes pour tout le monde, pour qu’elles soient efficaces.
Quelle que soit la date officiellement annoncée, la sécurité sanitaire est un préalable à toute rentrée des personnels et des élèves. Si toutes les conditions ne sont pas réunies, le déconfinement ne pourra se faire, sous quelle que forme que ce soit.
Vous trouverez en pièce jointe la lettre détaillée écrite au ministre par les Syndicats de l’éducation de la FSU et reprenant en détail nos exigences.