
Les mesures d’économies du budget 2026 sont brutales et injustes : suppression de 3 000 emplois dans la Fonction publique puis non remplacement d’un fonctionnaire sur trois à partir de 2027, gel du point d’indice, pas de nouvelles mesures salariales pour les fonctionnaires, désindexation des pensions de retraites, possible restriction des arrêts maladie, réforme de l’assurance chômage, suppression de deux jours fériés…
C’est encore une fois le monde du travail et les retraité
es qui vont payer le prix fort de cette austérité budgétaire ! Les plus riches restent exonéré es d’un effort à la hauteur de leurs richesses, comme un symbole des choix politiques du gouvernement.La suppression de deux jours fériés devrait rapporter 4,2 milliards d’euros… à comparer à la taxe Zucman (taxer le patrimoine des 1 800 français
es qui possèdent plus de 100 millions d’euros) qui rapporterait 20 milliards. Elle a été votée par l’Assemblée, rejetée par le Sénat et le gouvernement.Dans l’éducation nationale, en 8 ans de rentrées préparées sous Emmanuel Macron, 8 865 emplois d’enseignants ont été supprimés dans le second degré public alors même que 8 029 élèves supplémentaires étaient accueillis dans les collèges et lycées publics. Pour retrouver le taux d’encadrement de 2017, il faudrait créer 10 617 emplois.
Plutôt que les gadgets comme la convention des temps de l’enfant, il faut revaloriser nos métiers, créer des emplois et recruter.
La ville de la rentrée scolaire, la ministre a annoncé la réactivation du PLE (projet local d’évaluation) en lycée, outil de contrôle des pratiques pédagogiques hérité du bac Blanquer ! Inacceptable, le SNES-FSU ne laissera pas passer cette provocation !
Les concours de l’enseignement n’ont toujours pas fait le plein : 9% des postes ne sont pas pourvus et la crise d’attractivité s’aggrave.
À la rentrée 2026, la réforme de la formation initiale va accroître la déqualification de nos métiers, faisant des enseignant
es et CPE de simples exécutant es éloigné es de la recherche et réduit es à appliquer les « bonnes pratiques ». Elle va en outre dégrader les conditions de travail des collègues en service partagé dans les Inspe. Le SNES-FSU poursuit sa campagne pour obtenir un moratoire de la réforme.C’est donc sous le signe de l’action que s’inscrit cette rentrée !
- Le SNES-FSU accompagnera et soutiendra localement les mobilisations du 10 septembre.
- Le SNES-FSU appelle à la grève le jeudi 18 septembre dans le cadre de l’appel de l’interpro contre le budget Bayrou
- L’intersyndicale éducation se réunira le 3 septembre
- Le SNES-FSU discutera dans ses instances de la perspective rapide d’une grève éducation pour porter les besoins et les urgences du second degré.
Signez la pétition : stop budget bayrou !