Au cours de l’été, la grande loi répondant au vieillissement de la société pourtant promise au plus haut niveau a été enterrée. Comment croire à l’annonce de mesures fortes alors que le discours officiel répète à l’envie l’importance de la dette sociale et la nécessité de diminuer les dépenses publiques ?
Ce renoncement sur un sujet qui concerne toute la population, tant pour le vieillissement, phase normale d’une vie humaine que pour le handicap dont personne n’est à l’abri, est déplorable et traité sous le seul angle de la rigueur budgétaire. La loi coûterait trop cher !
Ce reniement est révélateur de la considération des personnes âgées et des retraité-e-s dans la société.
Le renoncement à la loi est une raison supplémentaire pour les retraité-e-s de se mobiliser le 1er octobre sur leurs revendications :
. Augmentation des retraites, pensions de base et complémentaires : l’inflation reprend, les dépenses contraintes augmentent, et le COR prévoit la paupérisation des retrait-e-s.
. Défense des services publics, notamment de proximité, avec des personnels en nombre. L’exigence pour un service public de l’autonomie est plus que jamais d’actualité.
. Accès au soin garanti pour toutes et tous et, dans le contexte, un accès amélioré à la vaccination, notamment pour les plus âgé-e-s. Les retraité-e-s font leur la revendication de la levée des brevets sur les vaccins qui empêchent leur diffusion partout dans le monde tout en étant source de profits inadmissibles.
RASSEMBLEMENT À 10H PLACE GARIBALDI