21 septembre 2021

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Jeudi 23 Septembre : Faisons entendre notre voix reprenons la main sur notre métier

Jeudi 23 Septembre : Faisons entendre notre voix reprenons la main sur (...)

Mal payés les professeurs français ? On le savait déjà mais ce que révèle une publication annuelle de l’OCDE, c’est à quel point l’éducation nationale sous paye ses professeurs comparativement aux autres pays. La France est au 22e rang pour le coût salarial de ses enseignants. Aucun grand pays développé ne dépense aussi peu pour ses enseignants.

Autre trait particulier : les salaires des enseignants français, plus faibles que dans la plupart de pays, sont aussi ceux qui augmentent le moins. Entre 2010 et 2020, les salaires statutaires des enseignants ayant 15 ans d’expérience ont augmenté entre 6 % et 7 % en moyenne dans les pays de l’OCDE. En France, les salaires statutaires des enseignants à ces niveaux ont stagné ou augmenté de 1%.

Pour un salaire si faible les professeurs français travaillent-ils moins que leurs collègues ? Le nombre moyen d’heures d’enseignement par an exigé d’un enseignant du second degré dans les établissements d’enseignement public des pays de l’OCDE est de 685 heures. En France, par exemple, un professeur certifié est tenu d’enseigner 720 heures.

Donc, lorsque Jean-Michel Blanquer promet une « revalorisation historique », il faut comprendre : point d’indice gelé, deux tiers des collègues exclus de la prime d’attractivité …

Qu’en est-il alors des conditions de travail ? Sommes-nous « choyés » comme l’a déclaré Jean Castex ? Depuis la rentrée 2018, ce sont 7490 postes supprimés dans le second degré et, à cette seule rentrée, 1883 suppressions d’emplois malgré une nouvelle hausse des effectifs. Nous ne pouvons que constater l’accroissement des inégalités pour nos élèves et l’impact sur nos pratiques pédagogiques.

Dans les faits, au collège : aucun aménagement de programmes, ni du DNB, seuils d’élèves par classe dépassés, réunionite…

Au Lycée : disparition du Bac en tant qu’examen national, contrôle continu, perte de la liberté pédagogique avec le projet local d’évaluation…

Alors, après tout cela : nous attendons encore ?
NON !
JEUDI 23 SEPTEMBRE nous sommes en grève et nous manifestons avec le SNES-FSU :
• A NICE : 10h00 place Massena
• A DRAGUIGNAN : 10h30 place René Cassin
• A TOULON : 10h00 place de la Liberté