28 septembre 2006

Académie

Non à l’orientation à 2 vitesses ! Pour le droit à l’ambition pour tous !

L’orientation va mal ? A qui la faute ?

  • Oui, des centaines d’élèves ne trouvent pas de places dans les spécialités professionnelles qu’ils avaient choisies.
  • Oui, certains élèves se trouvent en difficulté dans leurs filières et ont du mal à se réorienter.
  • Oui, la scolarité jusqu’à l’obtention d’un diplôme apparaît comme un maquis, voire une course d’obstacles.
  • Mais à qui la faute ? Qui décide de la fermeture de classes ? Qui supprime les moyens pour aider les élèves et les étudiants en difficulté ? Qui ne reconnaît pas aux élèves leur droit à l’erreur ? Qui supprime les classes passerelles ? Qui asphyxie les CIO, en divisant les recrutements de COPSY par 5 depuis 5 ans ?

Que veut le ministère de l’Education Nationale ?


Prenant appui sur ces dysfonctionnements, qu’il organise lui-même, le ministère veut faire passer des projets très dangereux pour les jeunes.

  • Il organise la privatisation de l’information sur les enseignements et les professions en accordant son appui à des organismes privés ou patronaux. Or, ceux-ci diffusent des informations parfois non objectives, souvent publicitaires, non vérifiées et parfois totalement erronées.
  • Il favorise le développement du coaching payant pour l’orientation, du conseil en ligne sans garantie sur la qualification des personnels.
  • Il met en place des parcours à deux vitesses : socle commun, apprentissage junior, formations courtes débouchant sur des emplois précaires pour les uns, lycées d’excellence, bourses au mérite et grandes écoles pour les autres.
  • Sous couvert de créer un service public de l’orientation, il casse l’existant et veut faire disparaître le corps des copsy accusés d’être trop « du côté des élèves ».

Ce qu’il faut vraiment

  • Un véritable service public d’information, de psychologie et d’orientation articulé avec un service public de la formation continue et de l’aide à l’insertion.
  • Une réforme des structures dans l’Education Nationale avec plus de passerelles, plus de moyens pour aider les élèves en difficulté.
  • Une multiplication par 5 du nombre de COPSY stagiaires afin d’augmenter leur présence dans les établissements scolaires et les universités.
  • Doter les CIO d’outils documentaires modernes et de moyens adaptés à un accueil personnalisé.

Le collectif Co-Psy du SNES Académie de Nice