Pour défendre le paritarisme et une gestion transparente et équitable des personnels, le SNES a pris l’initiative de cette pétition unitaire, à signer et à faire signer massivement.
Monsieur le recteur,
Lors du CAEN du 26 novembre 2009, interpellé par la totalité des organisations représentatives des CPE, enseignants, CO-Psy de l’académie, vous les aviez assurées publiquement de votre respect pour le paritarisme.
Lors du CAEN du 26 novembre 2009, interpellé par la totalité des organisations représentatives des CPE, enseignants, CO-Psy de l’académie, vous les aviez assurées publiquement de votre respect pour le paritarisme.
Or, à l’occasion d’un groupe de travail organisé le 2 décembre 2009 sur les modalités d’organisation des mutations 2010, c’est bien un plan d’agression contre le paritarisme qui a été dévoilé : limitation du contrôle des élus sur les barèmes, limitation de leur capacité d’intervention dans les instances –réduction des autorisations d’absence pour siéger et préparer les instances, réduction du remboursement des frais de déplacement, limitation du droit de parole dans les réunions !
Il n’est pas indifférent que lors du même GT, ait été affichée l’intention d’élargir une nouvelle fois les zones de remplacement (déjà trop vastes) et de dégrader encore le calendrier d’affectation des TZR… Affaiblir la représentation des personnels et dégrader leurs conditions de travail, d’affectation et d’existence, cela va de concert !
Si votre attachement au paritarisme reste de fait à démontrer, celui des personnels de l’académie a été réaffirmé lors des élections professionnelles de décembre 2008, à l’occasion desquelles les enseignants, CPE, CO-Psy de l’académie ont désigné (avec une participation de 70%) des commissaires paritaires pour exercer en leur nom leur droit de regard sur tous les actes de gestion collective : mutations, promotions, etc. Ce droit de regard a vocation à s’exercer dans un cadre paritaire, c’est-à-dire dans des instances consultatives qui réunissent sous votre autorité, à niveau d’information égal et à dignité égale, la représentation des personnels et celle de l’administration.
Nous n’accepterons pas que le paritarisme -donc la transparence et l’équité dans les actes de gestion collective- soit remis en cause, et que le traitement réservé aux personnels de l’académie soit encore dégradé.
C’est pourquoi nous vous demandons de renoncer à ces projets, et de rétablir sans tarder les conditions d’un dialogue social serein, dans l’intérêt du Service public d’éducation.