Alors que notre académie accueillera 592 élèves supplémentaires à la rentrée 2016, les vies scolaires de nos établissements perdront l’équivalent de 22,6 postes d’AED.
Le SNES-FSU a dénoncé auprès du Recteur les conditions de la rentrée 2016 à l’occasion du Comité Technique Académique qui s’est tenu ce vendredi 1er juillet.
Lors de la présentation du budget 2016 de l’Education nationale, la Ministre avait annoncé la création de 10711 emplois, mélangeant les emplois d’enseignants et les crédits permettant de rémunérer les AED. Il est vrai que pour notre ministre la communication est plus importante que la rigueur intellectuelle.
Cette annonce se déclinait donc en 8561 emplois et l’équivalent de 2150 emplois d’AED pour l’Education prioritaire.
La lecture attentive du projet de loi de finances, ce que le SNES-FSU n’a pas oublié de faire, montrait en réalité que les crédits votés permettaient de rémunérer l’équivalent de 49300 AED, soient 1000 de plus par rapport à 2015. Il s’agissait donc de la part de la ministre d’un enfumage, pour reprendre son propre vocabulaire, et d’un redéploiement, en partie, de moyens déjà existants dans les établissements hors de l’Education prioritaire : 1000 AED en nouveaux moyens, 1150 AED redéployés.
Le SNES-FSU a interrogé le Recteur sur la part de l’équivalent de ces 2150 emplois d’AED qui revenait à l’académie de Nice. Réponse génée : zéro !
Le SNES-FSU a interrogé le Recteur sur la part de l’académie sur les 350 emplois d’AESH créé nationalement. Réponse : 7 pour l’académie ! Qui s’ajouteront au 273 contrats CUI transformés en 156 emplois d’AESH.
Après une rentrée 2015 qui a vu la disparition de l’accompagnement éducatif dans tous les collèges (hors Education prioritaire) et des vies scolaires encore plus sous tension, la rentrée 2016 sera pire !
Une raison de plus d’être en grève le 8 septembre !