Salaires, réformes rétrogrades, mépris ministériel… autant de raisons de se mobiliser le 1er février !
Les déclarations de la nouvelle ministre, par leur mépris vis-à-vis des personnels et de l’institution, ont scandalisé tous les personnels de l’Éducation nationale. A chaque jour un nouveau mensonge : jamais ministre n’aura réussi à faire, à ce point, l’unanimité contre elle ! Amélie Oudéa-Castera a dit ses « regrets » d’avoir blessé certain
Mais le mépris de la ministre ne doit pas nous faire oublier toutes les mesures mortifères qui se préparent pour notre métier.
Ce que ne dit pas la ministre c’est que ce sont les choix budgétaires engagés depuis 2017 par le Président Macron qui ont mis à mal le système et dégradé les conditions d’enseignement et d’apprentissage des élèves. Pour assurer les remplacements des enseignants, il faut des moyens en personnels. Ce n’est pas en supprimant des milliers de postes d’enseignants, ni en bricolant un « Pacte » que le ministère parviendra à mettre en place un dispositif de remplacement efficace.
Le SNES-FSU exige des actes pour répondre à toutes les préoccupations de la profession : salaires insuffisants, conditions de travail dégradées, inclusion des élèves en situation de handicap sans moyens, attractivité du métier, réforme du collège.
Les chantiers sont vastes et les annonces faites par le précédent ministre sont très loin de répondre aux préoccupations quotidiennes de la profession.
Le SNES-FSU appelle les collègues à exprimer leur colère face aux politiques de l’école du tri social, mais aussi leur détermination à obtenir des moyens pour l’école publique en étant massivement dans la rue et dans la grève le 1er février.