Il y a un an

Il y a un an, le 16 octobre 2020, Samuel Paty professeur d’histoire-géographie était assassiné aux abords de son collège victime du terrorisme islamiste.

Nous devons commémorer cet événement tragique pour l’école de la République, être à la hauteur à la fois du traumatisme subi et des principes et des valeurs qui ont été attaqués à travers cet acte odieux.

Le SNES FSU de Nice vous propose qu’un hommage soit rendu à Samuel Paty, vendredi 15 octobre 2021, à 19h, place Garibaldi à Nice (autour du grand arbre face au manège).

Il s’agira d’un temps de recueillement silencieux, sans pancarte, sans drapeau, sans étiquette syndicale.

Celles et ceux qui le souhaitent pourront se munir d’une bougie. Nous laisserons brûler ces flammes, synonymes de la connaissance et de l’espoir puis nous avancerons en silence jusqu’à l’arbre de la connaissance devant le lycée Masséna où nous déposerons une gerbe et nous nous disperserons.

Un rassemblement silencieux aura lieu le même jour à 18h, Place de la Liberté à Toulon.

L’école a pour mission de former des individus libres et égaux. Le terrorisme en est son exact contraire. C’est pour cette raison que l’école est et doit rester le premier antidote face à ce fléau parce qu’elle permet de forger l’esprit critique des élèves, futurs citoyens.
Le rôle de Samuel Paty, comme de tout professeur, était d’accompagner chaque élève vers les progrès de la connaissance et de la conscience en confrontant les faits, les opinions, les analyses. C’est dans l’exercice même de cette mission essentielle qu’il a été assassiné.
Aujourd’hui, un an après, qu’est-ce qui a changé pour les collègues ? Pas grand-chose. Alors que les personnels sont en première ligne et tiennent le service public. Le SNES-FSU continue à exiger des mesures de protection tout en dénonçant toute instrumentalisation de la laïcité.

Fabienne Langoureau, secrétaire académique du SNES-FSU

« Le fanatisme est à la superstition ce que le transport est à la fièvre, ce que la rage est à la colère. Celui qui a des extases, des visions, qui prend des songes pour des réalités, et ses imaginations pour des prophéties, est un enthousiaste ; celui qui soutient sa folie par le meurtre est un fanatique. », Voltaire