Manifestations le samedi 29 mars à

Nice : 14h place Masséna

Toulon : 14h30 place de la Liberté

Appel de la FSU06

CGT et FSU font front commun sur la réforme des retraites

La CGT et la FSU ont arrêté une position commune sur la future réforme des retraites, repoussant notamment l’allongement à 41 ans de la durée de cotisation pour une retraite à taux plein qui devrait être confirmée dans les prochaines semaines.

Dans un communiqué commun diffusé jeudi, les deux syndicats « exigent que s’ouvrent de réelles négociations » et renouvellent leur appel à manifester le 29 mars « pour la défense et l’amélioration de notre système de retraite ».

Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, qui propose une « concertation » et pas une négociation, a invité les partenaires sociaux à des rencontres bilatérales le 27 mars pour qu’ils lui fassent part de leurs propositions et pour « commencer à en débattre ensemble ».

Selon la CGT et la FSU, « l’action revendicative ne saurait attendre » car « le gouvernement veut aller vite pour notamment imposer un nouvel allongement de la durée de cotisation ».

Comme « revendications fondamentales », les syndicats citent « le relèvement des petites retraites, l’exigence d’une réindexation sur les salaires et le rejet de la décote », « l’attachement au droit à la retraite à 60 ans et le refus de tout allongement de la durée de cotisation ».

Ils souhaitent également « la reconnaissance de la pénibilité du travail sous toutes ses formes par un départ anticipé à la retraite. L’intégration des périodes de formation, d’apprentissage, d’études et de recherche du premier emploi dans la durée de cotisation ».

Ils insistent aussi sur « la priorité à dégager des ressources supplémentaires pour le système de retraite avec notamment une réforme de la cotisation employeur et une taxation des revenus financiers des entreprises ».

Le syndicat Force ouvrière a également annoncé qu’il demanderait « le blocage des compteurs à 40 ans ».

La loi de 2003 sur les retraites prévoit l’allongement d’un trimestre par an de 2009 à 2012, pour atteindre 41 ans à cette date, de la durée de cotisation pour une retraite à taux plein, sauf si le gouvernement ajustait ce calendrier par décret.

Une telle décision supposerait qu’il ait constaté une amélioration des perspectives d’évolution de la situation financière des régimes dans son rapport remis au Parlement fin 2007.

Dans ce document, le gouvernement affirme au contraire que les perspectives financières se sont dégradées plus que les hypothèses de 2003 ne le laissaient espérer. En plus de l’allongement à 41 ans de la durée de cotisation à l’horizon 2012, le texte évoque le possible allongement à 41,5 ans en 2020.

Appel de la FSU83


CGT, FSU, SOLIDAIRES.

PUBLIC / PRIVE

Ensemble pour l’avenir des retraites le samedi 29 mars 2008.

Le premier ministre vient d’affirmer que la durée de cotisation pour un taux plein serait portée de 40 à 41 ans entre 2009 et 2012. L’objectif du gouvernement est clair :

  • Confirmer les orientations de 2003 sans qu’aucun bilan n’en soit tiré.
  • Allonger à 41 ans la durée des cotisations.
  • Poursuivre la baisse du niveau des pensions.
  • Mettre en cause le dispositif de départ anticipé longues carrières.
  • Saboter le régime par répartition au profit d’une épargne privée sans fiabilité.

De son côté, le MEDEF fait monter les enchères en proposant de reculer le droit à la retraite à 62 ou 63 ans et de réduire la contribution des entreprises au financement des retraites pendant que les employeurs excluent les seniors de l’emploi.

La démocratie demande l’ouverture de réelles négociations

Pour garantir le niveau des retraites dans une société solidaire : Garantir à chacun un niveau futur de pension au moins égal à 75 % de son salaire avec un minimum global de retraite qui ne soit pas en - dessous du SMIC. Or, les réformes engagées depuis 1993 n’ont de cesse de faire baisser, dans le temps, le niveau de retraites.

Pour assurer le droit à la retraite à partir de 60 ans :

Le droit à la retraite à 60 ans à taux plein doit être accessible à tous. Il doit garantir le choix effectif du salarié de cesser son activité. C’est pourquoi le droit au travail doit aussi être assuré. Par contre, nous sommes opposés à l’allongement projeté de la durée de cotisation à 41 puis 42 ans. Nous proposons que la durée exigée pour obtenir le plein des droits à la retraite prenne en compte les périodes de stages, d’études et de premières recherches. Nous considérons que le système de décote constitue une double peine.

Pour reconnaître la pénibilité au travail par un départ anticipé : Nous revendiquons la possibilité d’un départ anticipé en retraite pour les salariés ayant exercé des travaux pénibles ou des emplois à fortes contraintes (port de charges lourdes, travail répétitif, exposition aux intempéries, au bruit, à la chaleur, à des substances nocives, travail de nuit et en équipe...) Nous demandons une amélioration du dispositif des « carrières longues »

Pour l’ouverture de réelles négociations, pour porter les revendications des salariés sur les retraites, les organisations départementales : CGT, FSU et SOLIDAIRES appellent à un rassemblement et à une manifestation :

le samedi 29 mars 2008
à 14 H.30,

Place de La Liberté à Toulon.

Toulon, le 20/03/2008