Il nous apparaît, aujourd’hui, opportun d’éviter d’organiser des actions devant les établissements centres d’examen le lundi 17 juin.
Cela nous semble en effet de nature à créer des incidents alors que l’objectif du SNES-FSU n’est pas celui là.
Nous continuons à faire porter la responsabilité de la grève de la surveillance sur le Ministre et rappeler notre attachement à un baccalauréat national, ce pourquoi nous nous battons notamment.
Nous vous proposons donc deux lieux de rassemblements :
NICE : 10h30 devant le Lycée Masséna
TOULON : 10h30 devant l’Inspection Académique
Nous en profiterons pour remettre sa copie au Ministre : apportez votre copie et soyez imaginatifs sur les critères évalués et les résultats obtenus. Nous convoquerons les média et les secrétariats généraux et départementaux du SNES-FSU feront une conférence de presse.
Par ailleurs, la pression monte, et cela se traduit notamment par l’inflation du nombre d’heures de surveillance, souvent au-delà de l’ORS hebdomadaire, y compris pour des stagiaires et des collègues pourtant à temps partiel. De même, certains centres d’examen n’envisagent qu’un seul surveillant par salle. N’hésitez pas à communiquer dans vos établissements pour dénoncer ces pratiques et faites nous remonter au plus vite tous les dysfonctionnements constatés.
Le SNES-FSU, avec l’intersyndicale, a fait le choix d’annoncer cette mobilisation bien en amont du début des épreuves pour que le Ministre prenne la mesure de ce qui se joue. Il s’agit bien d’envoyer un signal fort, bien avant l’examen, en plaçant le Ministre face à ses responsabilités : s’il est bien celui qu’il prétend être, il doit ouvrir les négociations.
La balle est dans son camp, s’il ne la saisit pas, c’est lui qui sera donc responsable de perturbations lors du bac, en aucun cas les enseignants grévistes.