Depuis 6 mois, les annonces concernant les rémunérations ne cessent de se contredire. Entre les deux tours de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron avait annoncé une augmentation de 10% des salaires de tous les enseignants, sans conditions, pour janvier 2023. Nous savons maintenant que la promesse de « 10% d’augmentation sans conditions en 2023 » comprend en réalité les maigres primes du précédent quinquennat !
Rappelons que les primes Grenelle n’ont concerné que 52 % des personnels et avec des montants parfois dérisoires au regard des pertes accumulées ces dernières années. Les milieux et fin de carrière semblent définitivement écartés de toute augmentation.
La rémunération des enseignants qui était de 2,2 fois le SMIC dans les années 80, n’est plus aujourd’hui que de 1,21 fois le SMIC. Dans ces conditions, faut-il chercher plus loin des explications à la crise de recrutement quand, à niveau Bac +5, un professeur certifié débute sa carrière à 1827 euros brut ?
A quelques semaines du début des discussions budgétaires 2023, il est encore temps de peser sur les arbitrages pour nos rémunérations.
C’est le sens de l’appel à la grève du SNES et de la FSU. Après avoir porté haut et fort dans le débat public de cette rentrée l’urgence de la revalorisation de nos métiers, gagnons maintenant des mesures fortes et concrètes pour nos salaires en étant nombreux en grève et dans la rue pour montrer la détermination de nos professions.
Au SNES et à la FSU, nous exigeons des augmentations de salaires pour toutes et tous sans contreparties et un rattrapage des pertes de pouvoir d’achat.
Nos conquêtes ont toujours été étroitement liées à l’ampleur de notre mobilisation, alors à nous d’être fortement mobilisés jeudi 29 septembre pour gagner pour nos salaires !
Portons ensemble nos exigences en faisant grève jeudi 29 septembre et en rejoignant les nombreux cortèges :
Dans le 83 :
Toulon 10h30 Place de la Liberté
Draguignan 10h30 Sous-préfecture
Dans le 06 :
Nice 10h Théâtre de verdure