Les militants les plus anciens se souviendront que c’est dans les
années 60 que la section académique a pris plus fermement en charge la
défense de l’école et celle des intérêts des personnels et que la
question de la vie démocratique est devenue centrale. Louis-Jean a
pris toute sa part à cette vie démocratique et cela dans le souci de
l’indépendance syndicale : il a été élu dans les diverses instances du
syndicat et y a participé très activement et très régulièrement. Et
cela jusqu’à maintenant. Des années 60 à maintenant. Pratiquement cinquante
ans.
Cinquante ans de militantisme. Militantisme dans lequel il se
réalisait pleinement. Il me disait périodiquement combien il était
heureux d’être présent auprès des autres camarades, des actifs, des
jeunes.Le SNES était pour lui comme une seconde famille.

Louis-Jean nous manquera. Nous avons voulu le dire à Madame Véran, et à ses enfants et à ses petits enfants.

Arlette Bartoletti
responsable académique des retraités du SNES