Comuniqué du SNES-Fsu et du SNEP-Fsu
Le Comité Technique Paritaire Départementale où siègent les élu-e-s de la FSU - 6 représentant-e-s élu-es sur 9 - est consulté par l’Inspecteur Académique pour statuer sur les suppressions et les créations de postes.
La FSU y défend pied à pied les postes.
Nos interventions permettent la transparence nécessaire, l’équité et l’égalité. Parfois les « arrangements » au niveau local, les pressions exercées par la hiérarchie sont tels qu’il est nécessaire d’intervenir pour les dénoncer et rappeler les principes auxquels les personnels que nous représentons sont attaché-e-s.
De même, la défense de nos statuts, le respect des textes réglementaires sont une de nos priorités et notre présence au CTPD permet de les porter haut et fort et de faire respecter les droits de nos collègues.
Mercredi 26 mars, le CTPD du Var était convoqué dans un contexte de casse du service public d’éducation. En effet, dans les collèges, l’Inspection d’Académie propose de créer 18 postes et d’en fermer 133 : le solde est de moins 115.
A ces suppressions, il faut rajouter les 88 postes à cheval sur deux établissements dont plus de la moitié sont non réglementaires ( c’est-à-dire non situés sur la même commune).
La colère des personnels de l’Education, celle des élèves, des parents qui s’est déjà manifestée au travers du refus de la DGH dans la quasi-totalité des établissements, des actions locales (occupation et blocage d’établissements) et de la grève nationale du second degré le 18 mars, s’est cristallisée aujourd’hui. L’intersyndicale du second degré appelait à un rassemblement devant l’IA, ce rassemblement s’est transformé en blocage et le CTPD ne s’est pas tenu. En persistant dans cette voie, le ministre et ses représentants portent la responsabilité d’exacerber les tensions déjà vives dans nos établissements et de pousser à des actions de désespoir.
Nous demandons solennellement au Ministre de l’éducation par l’intermédiaire du Recteur et de l’Inspecteur d’Académie de mettre en œuvre une autre politique éducative. Cela ne peut passer que par un collectif budgétaire afin de rétablir les postes supprimés, de faire en sorte que le système éducatif public soit en capacité de répondre aux attentes des usagers et d’assurer la réussite de tous les élèves.