14 mars 2008

Sections départementales

Communiqué de presse : Délégation intersyndicale du 2d degré reçue par le Recteur hier : on ne décolère pas et on continue !

Près de deux cent personnes se sont rassemblées hier après-midi devant le rectorat de Nice à l’initiative du SNES-FSU, de l’intersyndicale du second degré et de la FCPE. Ces délégations d’établissements ont fait entendre à Monsieur le Recteur l’indignation et la colère de la communauté éducative et en particulier des personnels depuis l’arrivée dans les établissements de l’académie des dotations qui annoncent les conditions dans lesquelles se fera la rentrée 2008.

Enveloppes trop restreintes pour fonctionner de façon satisfaisante, suppressions de nombreux postes qui se traduisent par l’augmentation d’heures supplémentaires à faire « absorber » par les collègues qui restent en poste, nouvelle fragilisation des conditions d’apprentissage pour les élèves, fragilisation de l’offre de formation... Trop, c’est trop, et c’est ce que les personnels ont clamé hier. Dans la suite des mouvements lancés dans les établissements (grèves, refus massif des dotations,...), cette action a permis à une délégation intersyndicale d’être reçue par le Recteur.
« Je fais avec ce que les éléments de la loi me donnent » nous a-t-il répondu, et bien cela ne suffit pas et la situation catastrophique de l’académie en terme d’encadrement éducatif : 28è sur 30 ne peut perdurer. « Le volume des moyens est identique à celui de l’année dernière » est-ce à dire qu’il faudrait se féliciter de fonctionner avec des classes à 35 élèves en seconde, avec des effectifs à 30 en collège avec l’impossibilité d’assurer décemment l’apprentissage des langues vivantes dans ces conditions, avec des travaux en effectif réduit de plus en plus rares et avec une augmentation de la charge de travail des personnels au détriment du qualitatif ? Même si certains établissements reçus en délégation depuis la fin février ont obtenu quelques moyens supplémentaires, le compte n’y est toujours pas. Le ministère reconnaît que 224 postes seraient nécessaires pour rattraper la moyenne nationale !
Dans ces conditions, la mobilisation se poursuit et la profession qui ne décolère pas donne rendez-vous au Recteur et au Ministre le 18 mars.

Jean-Paul CLOT, Secrétaire départemental du SNES-FSU